Traité Européen : un nouveau coup dur est porté aux salariés et à la souveraineté populaire

Malgré une opposition résolue des députés communistes, des députés du Front de Gauche, l’Assemblée Nationale vient d’adopter le Traité budgétaire européen qu’avaient signé N. Sarkozy et A. Merkel.

Ces députés ont porté le plus loin possible les propositions des forces progressistes qui, depuis des semaines, se sont mobilisées contre l’austérité.

Non-seulement les français se sont vus tenus à l’écart d’un débat de fond, mais ils ont assisté au spectacle consternant d’élus socialistes décidant de joindre leurs voix à celles de la droite sur un sujet engageant gravement l’avenir, constituant une véritable camisole de force contre notre pays.

Alors que 17 députés PS ont fait le choix du respect de la parole donnée et se sont opposés à la ratification du Traité, les députés Armand JUNG et Philipe BIES ont décidé de voter le traité SARKOZY-MERKEL de concert avec les députés UMP alsaciens.

Avec ce traité, toute politique sociale ambitieuse en réponse aux besoins de la jeunesse, des salariés et des retraités, se trouvera soumise à des contraintes inadmissibles, une austérité permanente, qui est en échec partout en Europe, une régression sociale et un chômage accru.

Par leur vote ces députés ont porté un nouveau coup dur aux salariés qui avaient massivement rejeté, au printemps dernier, les politiques d’austérité responsables de la récession et de la crise.

Le Parti Communiste Français restera mobilisé, notamment au Sénat, pour s’opposer à toute politique d’austérité et il interviendra de toutes ses forces pour qu’une véritable politique de gauche se déploie, répondant aux aspirations populaires, rompant avec la dictature des marchés financiers.

Béatrice LEJARRE
Secrétaire départementale du PCF 67

Strasbourg, le 9 octobre 2012