A la Sécu, la fièvre monte …

Publié le par PCF 67

Un seul traitement possible et efficace :

La sauvegarde du Service Public !

Sécu la fièvre monte Sécu la fièvre monte (tract)

           

Communiqué de la fédération du Bas-Rhin du PCF

 

Il y a quelques mois des milliers d’hommes et de femmes étaient dans la rue pour s’opposer à la casse de la retraite à 60 ans. Aujourd’hui, des personnels de la sécu, personnels de santé, magistrats, salarié-es… élèvent la voix pour dire « cela suffit !».

 

Dans sa logique de réduction des dépenses publiques, le gouvernement SARKOZY s’attaque maintenant aux conventions collectives des personnels de la Sécu.

Ceci se traduit par un gel des salaires des personnels et par une limitation des moyens ne permettant plus d’assurer le service qui doit être rendu à la population.

 

Les assurés, les allocataires, les pensionnés sont actuellement traités avec mépris : les délais de paiement provoquent des situations de précarité, les points d’accueil de tous les organismes de Sécurité Sociale sont surchargés…

Déprime

 

Dans son dernier discours à l’Assemblée nationale,  le 24 octobre 1950, Ambroise CROIZAT, communiste, ministre du travail qui avait contribué au programme du Conseil National de la Résistance disait : « Jamais nous ne tolérerons qu’un seul des avantages de la sécurité sociale soit mis en péril. Nous défendrons à en perdre la vie et avec la plus grande énergie cette loi humaine et de progrès. »

 

La fédération du Bas-Rhin du Parti Communiste Français soutient la lutte des personnels de ces organismes qui vivent au quotidien des difficultés croissantes  (surcharge de travail, stress, problèmes de santé…), ainsi que leur revendication d’accroissement des moyens -  notamment humains -  nécessaires pour assurer et pérenniser un service de qualité au public.

 

L’accès aux soins est un droit inaliénable pour tous, qui relève de la solidarité nationale. Il ne doit pas être géré par le privé comme c’est de plus en plus le cas !  L’Etat doit y consacrer les moyens nécessaires ainsi qu’au financement et au fonctionnement des organismes de sécurité sociale : la santé n’est pas une marchandise !

 

Des moyens existent… La taxation des produits financiers issus de la spéculation boursière, par exemple, rapporterait 40 Milliards d’euros par an… Le « trou » de la sécu serait ainsi comblé, ce qui permettrait notamment de supprimer les franchises médicales, les forfaits hospitaliers, les participations forfaitaires, les déremboursements…

 

 

Strasbourg, le 28 février 2011

Publié dans Services Publics

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